Travaillez en toute sécurité, faites vérifier vos appareils de levage

  • Vérification tout type d’appareil

  • Contrôle des équipements

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Questions fréquentes

Les appareils de levage doivent-ils être vérifiés ?

Oui : La réglementation impose des vérifications des appareils de levage (arrêté du 1er mars 2004 relatif aux vérifications des appareils et accessoires de levage).

Voici les principaux contrôles à réaliser :

  • Contrôle d’adéquation
  • Vérification à la mise en service
  • VGP (vérification Générale Périodique) à 3, 6 ou 12 mois
  • Vérification à la remise en service (après réparation)

ACS Prévention vous accompagne pour l’ensemble de ces prestations.

Quels appareils de levage doivent être vérifiés ?

Tous les appareils de levage doivent faire l’objet de vérification.

La réglementation définit les appareils de levage comme tout équipement qui réalise un changement de niveau significatif d’une charge pendant pour un déplacement, la charge n’étant pas liée de façon permanente à l’appareil (grue, nacelle, chariot élévateur, table élévatrice…). N’est pas considéré comme significatif un changement de niveau correspondant à ce qui est juste nécessaire pour déplacer la charge en la décollant du sol et n’est pas susceptible d’engendrer de risques en cas de défaillance du support de charge (transpalette…).

Voici les équipements de levage concerné par l’obligation de contrôle périodique :

  • Treuils, palans, vérins et leurs supports ;
  • Tire-fort de levage, pull-lifts, crics de levage ;
  • Monorails, portiques, poutres et ponts roulants ; poutres de lancement, blondins, mâts de levage, installations de levage ;
  • Grues potences, grues sapines, grues derricks, grues à tour équipées le cas échéant de dispositifs de contrôle d’interférence ;
  • Grues mobiles automotrices ou sur véhicule porteur, grues auxiliaires de chargement de véhicules ;
  • Grues portuaires, grues sur support flottant ;
  • Débardeuses pour les travaux forestiers ;
  • Bras ou portiques de levage pour bennes amovibles ;
  • Tracteurs poseurs de canalisations (pipe layers) ;
  • Engins de terrassement équipés pour la manutention d’objets ;
  • Tables élévatrices, hayons élévateurs ;
  • Monte-matériaux, monte-meubles, skips ;
  • Plans inclinés ;
  • Ponts élévateurs de véhicule ;
  • Chariots automoteurs élévateurs à conducteur porté ou non, gerbeurs ;
  • Transstockeurs avec conducteur embarqué ;
  • Élévateurs de postes de travail tels qu’échafaudages volants motorisés ou non, plates-formes s’élevant le long de mâts verticaux, plates-formes élévatrices mobiles de personnes automotrices ou non ou installés sur véhicules porteurs, appareils de manutention à poste de conduite élevable ;
  • Appareils assurant le transport en élévation des personnes tels qu’ascenseurs de chantier, plans inclinés accessibles aux personnes ;
  • Manipulateurs mus mécaniquement ;
  • Appareils en fonctionnement semi-automatique ;
  • Chargeurs frontaux conçus pour être assemblés sur les tracteurs agricoles et équipés pour le levage ;
  • Équipements interchangeables installés sur les tabliers de chariots élévateurs à flèche télescopique ou non.
  • Ne sont pas concernés par cette réglementation :
  • Les appareils de levage intégrés dans des machines ou des lignes de fabrication automatisées et évoluant dans une zone inaccessible aux personnes en phase de production ;
  • Les ascenseurs et les monte-charges ainsi que les élévateurs de personnes n’excédant pas une vitesse de 0,15 m/ s, installés à demeure ;
  • Les appareils à usage médical ;
  • Les aéronefs ;
  • Les engins spécifiques pour fêtes foraines et parcs d’attraction ;
  • Les mâts supportant la conduite de refoulement des pompes à béton ;
  • Les convoyeurs et transporteurs ;
  • Les basculeurs associés à une autre machine ;
  • Les basculeurs non associés à une autre machine lorsque le changement de niveau de la charge n’est pas significatif ;
  • Les transpalettes levant la charge juste de la hauteur nécessaire pour la déplacer en la décollant du sol ;
  • Les engins à benne basculante, sauf lorsqu’ils sont installés sur un mécanisme élévateur ;
  • Les équilibreurs dont la charge est fixée de manière permanente à l’appareil ;
  • Les camions à plateau inclinable pour le transport de véhicules.

À quelle fréquence vérifier un appareil de levage ?

La réglementation prévoit une première vérification à la mise ou remise en service (après installation, réparation ou modification…).

Périodiquement, les équipements devront être vérifiés :

  • Annuellement (12 mois) pour appareil de levage fixe (grue, pont roulant, potences…)
  • Semestriellement (6 mois) pour les appareils de levage mobiles (grue auxiliaire, Pelleteuse, GMA, bras de levage pour benne…)
  • Semestriellement (6 mois) pour les appareils de levage des personnes (nacelles, échafaudages volants …)
  • Trimestriellement (3 mois) pour les appareils de levage des personnes actionnés par la force humaine.

Quels appareils sont considérés comme appareils de levage mobiles ?

 

La réglementation classe les appareils suivants comme appareil de levage mobile :

  • Grues auxiliaires de chargement sur véhicules ;
  • Grues à tour à montage rapide ou automatisé, sur stabilisateurs ;
  • Bras ou portiques de levage pour bennes amovibles ;
  • Hayons élévateurs ;
  • Monte-meubles ;
  • Monte-matériaux de chantier ;
  • Engins de terrassement équipés pour le levage ;
  • Grues mobiles automotrices ou sur véhicule porteur, ne nécessitant pas de montage ou de démontage de parties importantes ;
  • Chariots élévateurs ;
  • Tracteurs poseurs de canalisations ;
  • Plates-formes élévatrices mobiles de personnes.

Qui peut réaliser le contrôle d’un appareil de levage ?

L’ensemble des vérifications sur un appareil de levage doivent être réalisées par des personnes qualifiées (personne possédant une connaissance approfondie de la prévention des risques dus à l’installation et disposant des appareils de contrôle adéquats)

Cette personne peut faire partie de l’établissement ou être membre d’une entreprise extérieure spécialisée dans les contrôles.

Que faire en cas de problème détecté lors du contrôle ?

En cas de problème mis en évidence lors du contrôle, seul le chef d’entreprise est responsable de la décision de laisser (ou non) l’appareil en service.

Doit-on prévoir des charges pour un contrôle VGP (Vérification Générale Périodique) ? ?

Oui : Lors des contrôles périodiques, il faut réaliser des essais de fonctionnement en charge. Ces tests ont pour but de vérifier le bon déclenchement des organes de sécurité (limiteur de charge…). Des charges correspondant à 110% des capacités maximum de l’appareil doivent donc être disponibles.

Une solution globale pour toutes vos vérifications périodiques obligatoires.

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