VGP – Vérification Périodique des Grues auxiliaires de chargement

La vérification générale périodique (VGP) d’une grue auxiliaire consiste à contrôler périodiquement son bon état général, ainsi que le bon fonctionnement des dispositifs de sécurité. Le but de cette inspection est de vérifier que la grue ne présente pas de défaut susceptible de mettre en danger les utilisateurs.

Une grue auxiliaire est un dispositif de levage installé sur les camions. Elle peut être placée soit juste derrière la cabine. Dans certains cas, la grue est mobile sur le plateau du camion.

Elle est équipée de plusieurs bras qui sont repliés sur eux-mêmes lorsque le camion est en mouvement et dépliés lorsque le camion doit charger ou décharger des matériaux.

Le camion est généralement équipé de stabilisateurs latéraux qui doivent être déployés pour assurer la stabilité de la manœuvre.

Une grue auxiliaire de chargement installée sur un camion doit être vérifiée comme tous les autres appareils de levage mobiles. C’est l’arrêté du 1er mars 2004 fixe les conditions de réalisation des VGP.

Pour les grues auxiliaires de chargement, la VGP est fixée à six mois. Ainsi, l’équipement devra subir une vérification semestrielle. La réglementation ne prévoit pas la possibilité de dépasser cette fréquence.

Toutes les grues auxiliaires de chargement sont concernées par l’obligation de vérification générale périodique semestrielle, quel que soit leur tonnage. Même les petites grues, comme les petites potences hydrauliques à actionnement manuel, doivent faire l’objet d’une vérification générale périodique.

Un camion grue équipé d’une tarière (par exemple pour le poste de poteau Telecom) est généralement équipé d’un treuil. L’objectif de cet appareil est de réaliser des opérations de levage, mais il doit également faire l’objet d’une vérification périodique.

De façon générale, tous les appareils et accessoires de levage doivent faire l’objet d’une vérification périodique.

La vérification générale périodique doit être effectuée par une personne qualifiée. Cette personne doit avoir les connaissances et compétences nécessaires pour réaliser le contrôle, ainsi que pour inspecter périodiquement le matériel. Enfin, elle doit posséder des connaissances sur les règles de sécurité et les réglementations applicables à cet engin.

Le contrôleur peut être employé, ou non, par l’établissement exploitant le camion grue. Toutefois, il est préférable de faire appel à une entreprise spécialisée, comme ACS PREVENTION, pour garantir une qualité de prestation et une indépendance du contrôleur.

Lors de la réalisation de la vérification générale périodique, le technicien va contrôler trois éléments :

En premier lieu, il va vérifier l’état de conservation du matériel : l’absence de déformation au niveau du bras, l’état des mécanosoudures, la présence de l’ensemble des écrous, la présence et l’état des platines, l’état du crochet, l’état du poste de commande, etc.

Dans un second temps, le technicien chargé de la VGP va réaliser un essai de fonctionnement. Le but de ce test est de vérifier que l’ensemble des équipements de la grue fonctionne correctement (fonctionnement des vérins, fonctionnement des commandes, fonctionnement du bras, fonctionnement des fin de course, fonctionnement des vérins, signalétique, etc.). Pour la réalisation de ce test, il faudra mettre la grue dans les conditions les plus défavorables possibles. Il faudra donc impérativement une charge à manutentionner pour réaliser la VGP.

Pour terminer, le vérificateur effectuera un test visant à faire déclencher les dispositifs de sécurité (limiteur de charge). Lors de cet essai, on vérifiera que le dispositif de sécurité déclenche bien au-delà de 110% de la charge maximale.

Comme pour tous les contrôles réglementaires, la vérification générale périodique d’une grue auxiliaire de chargement doit être consignée dans le registre de sécurité. Si vous faites appel à un prestataire, comme ACS PREVENTION par exemple, ce dernier devra vous remettre un rapport de vérification.

Attention, le simple fait d’apposer un macaron pour matérialiser la bonne réalisation du contrôle sur l’engin ne suffit pas. Il faudra fournir un rapport détaillé précisant l’engin concerné par la vérification, les examens et tests réalisés, ainsi que les anomalies constatées. Dans tous les cas, le rapport de vérification doit être joint au registre de sécurité obligatoire.

Le technicien chargé du contrôle indiquera toutes les anomalies détectées dans son rapport. Il appartient ensuite au chef d’établissement utilisateur de la vie auxiliaire de décider des actions à mettre en œuvre. Il peut décider de laisser le matériel en fonctionnement, mais il est toutefois conseillé de remédier au défaut avant de réutiliser le matériel.

Dans tous les cas, le contrôleur d’ACS PREVENTION vous alertera immédiatement en cas de détection d’un défaut majeur susceptible de mettre en danger les utilisateurs.